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93 - SAINT-DENIS Cathédrale-Basilique Saint-Denis |
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2001 | ||
2004 | ||
2007 | ||
Cathédrale-Basilique / Saint-Denis |
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Epuisée |
93200 |
93 - SAINT-DENIS Cathédrale Saint-Denys |
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1997 | ||
Cathédrale / Saint-Denys |
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Epuisée |
La basilique
Saint-Denis est une église de style gothique située à Saint-Denis, en
Seine-Saint-Denis (93). Elle a le statut de cathédrale depuis 1966, mais elle
est aussi une abbatiale.
Histoire
Dès le
Bas-Empire, un cimetière gallo-romain est attesté sur le site de Saint-Denis. Au
IVe siècle, un mausolée fut élevé à l'emplacement du maître-autel actuel. Puis
au Ve siècle, sainte Geneviève acheta les terres alentours et fit construire une
église qui fut agrandie à deux reprises sous les Mérovingiens, notamment sous
Dagobert Ier. Vers l'an 630, on y plaça les corps de saint Denis (premier évêque
de Paris) et ses deux compagnons, le prêtre Rusticus et le diacre Eleuthère. Un
nouveau sanctuaire fut entrepris vers 750 par Pépin le Bref. Sous les
Carolingiens, une église de plan basilical à trois nefs et à transept saillant
fut construite. Elle fut rénovée au cours des âges, jusqu'au XIVe siècle. Dans
la première moitié du XIIe siècle, l'abbé Suger, conseiller de Louis VI le Gros
et de Louis VII le Jeune, détruisit l'église carolingienne et fit édifier une
église gothique. Avec lui, l'abbaye devint encore plus importante; elle abrita
les regalia (instruments du sacre), devint nécropole royale et plus seulement
dynastique.
Depuis Hugues
Capet, elle est considérée comme la principale nécropole de la monarchie
française.
Le premier
des rois Capétiens, Hugues Capet, fut abbé laïc de Saint-Denis, et il s'appuya
souvent sur la puissance de l’abbaye pour conforter son pouvoir.
Le 22 août
1291, une bulle du pape Nicolas IV, datée d'Orvieto, confirmant elle-même une
bulle de Célestin III, accorda aux religieux de Saint-Denis le privilège de
n'être soumis à aucune sanction canonique, émanée de qui que ce fût, hormis de
leurs abbés, sans une licence spéciale du souverain pontife.
C'est à
l'abbaye de Saint-Denis que les rois de France se rendaient pour y prendre
l'oriflamme avant de partir en guerre ou en croisade.
En 1576,
pendant les guerres de Religion, les Protestants et les Catholiques s'y
livrèrent une furieuse bataille, et en 1593, Henri IV y abjura le
protestantisme.
Saint-Denis
et le patrimoine
Dagobert fut
le premier roi à se faire inhumer en ce lieu, à l'instar de Saint Denis, premier
évêque de Paris martyrisé au troisième siècle. Du fait de son statut de
nécropole des rois de France, la basilique joua un rôle important dans
l'histoire du patrimoine en France, scellant l'alliance entre la monarchie
française et l'Église.
La tombe de
Saint Louis, ouvrage d'orfèvrerie, avait été détruite par l'envahisseur anglais
lors de la Guerre de Cent Ans.
En 1793, les
sépultures des rois furent violées, les squelettes profanés, et les corps
embaumés des Bourbons jetés dans une fosse commune, le père sur le fils et
l'arrière-petit-fils. Les trésors immenses accumulés dans la Basilique par les
souverains au cours des siècles furent fondus ou dispersés. Quant aux gisants,
chef-d’œuvre de l'art funéraire remontant au bas moyen-âge pour les plus
anciens, ils furent en grande partie détériorés.
En 1816, à la
Restauration, Louis XVIII ordonna la reconstitution de la nécropole royale. Les
restes des monarques furent placés dans un ossuaire installé dans la crypte.
Par la suite,
les travaux de restauration furent complétés, pour aboutir à l'état que nous
connaissons aujourd'hui, par Eugène Viollet-le-Duc qui avait par ailleurs
entrepris la restitution de la cathédrale de Notre-Dame, elle aussi profanée.
La basilique
de Saint-Denis figure sur la première liste des monuments historiques de 1840.
Liste des
architectes ayant participé à la restauration de la basilique :
-
1819 - 1813 :
Jacques Célerier
-
1813 - 1846 :
François Debret. C'est sous sa direction que des lézardes apparaissent dans la
tour nord et que celle-ci doit être démontée. Suite à cette mésaventure il
parait évident que l'école des Beaux-Arts ne forme pas des architectes capables
d'intervenir sur les bâtiments anciens. De là découlera l'idée d'une formation
spécifique pour les architectes qui se déstinent à intervenir sur les monuments
historiques créés à cette époque.
-
1846 - 1879 :
Eugène Viollet-le-Duc. Il reprend en main l'édifice et le sauve sans doute de la
ruine, en achevant la restauration et en gommant une partie des interventions de
Debret, jugées fantaisistes. C'est lui qui réorganise les tombes royales telles
qu'elles se trouvent encore actuellement.
Outre les
nombreuses œuvres d'art liées à la nécropole, la basilique abrite également le
premier orgue construit par Aristide Cavaillé-Coll. Cet instrument, conçu en
1840 par ce facteur d'orgue alors âgé de vingt-trois ans, comportait un nombre
considérable d'innovations qui en faisaient un prototype unique au monde,
ouvrant l'ère de l'orgue romantique (bien qu'il s'inscrive encore largement dans
la tradition de l'orgue classique français). Doté de soixante-neuf jeux répartis
en trois claviers et pédalier (mais sur quatre plans sonores manuels), il a été
conservé presque intégralement dans son état d'origine, et est sans doute l'un
des plus beaux instruments de France.
La basilique
a été promue cathédrale lors de la création du diocèse de Saint-Denis-en-France
en 1966.
Malgré la
réfection du chevet, le maire de Saint-Denis a déploré à l'occasion des Journées
du Patrimoine 2006 l'absence de projets de réfection de la façade sud (14
millions d'euros), de la pierre et des portails romans de la façade ouest, alors
que des vitraux sont remplacés depuis trois ans par du plastique.
Basilique et
musée
L'abbaye
bénédictine de Saint-Denis est un établissement prestigieux et riche, grâce à
l'action de Suger, abbé de 1122 à 1151. Ce dernier souhaite rénover la vieille
église carolingienne afin de mettre en valeur les reliques de saint Denis dans
un nouveau chœur : pour cela, il souhaite une élévation importante et des baies
qui laissent pénétrer la lumière.
Suger décide
d'achever la construction de la principale église de son évêché en s'inspirant
du nouveau style entraperçu dans la cathédrale Saint-Étienne de Sens. En 1140,
il fait édifier un nouveau massif occidental, en s'inspirant des modèles
normands de l'âge roman comme l'abbatiale Saint-Étienne de Caen. En 1144, la
consécration du chœur de la basilique marque l'avènement d'une nouvelle
architecture. Reprenant le principe du déambulatoire à chapelle rayonnante en le
doublant, il innove en prenant le parti de juxtaposer les chapelles autrefois
isolées en les séparant par un simple contrefort. Chacune des chapelles comporte
de vastes baies jumelles munies de vitraux filtrant la lumière. Le voûtement
adopte la technique de la croisée d'ogive qui permet de mieux répartir les
forces vers les piliers.
Actuellement,
le monument est ouvert au public et divisé en deux espaces:
-
la nef et les
bas-côtés qui servent toujours la fonction d'église, et où ont lieu les
cérémonies catholiques.
-
le transept,
le chœur et le déambulatoire, ainsi que la crypte, accueillent un musée où sont
exposés les tombeaux des rois et reines de France, ainsi que de plusieurs de
leurs serviteurs. Le musée est fermé pendant les cérémonies religieuses. On y
remarque surtout les mausolées de Louis XII, d’Anne de Bretagne, de François Ier
et d’Henri II.
La première
médaille présente une erreur de typographie
Renseignements d'ordre général
Basilique de Saint-Denis Site internet : www.saint-denis-basilique.fr Email : formulaire de contact sur le site Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente Médaille(s) épuisée(s)
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