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![]() 76 - ROUEN Cathédrale Notre Dame Rouen ![]() |
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Cathédrale Notre Dame / Rouen |
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En vente |
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![]() 76 - ROUEN Eglise Sainte Jeanne d'Arc Rouen ![]() |
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Eglise Sainte Jeanne d'Arc / Rouen |
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En vente |
La
cathédrale de Rouen est le monument le plus prestigieux de la
ville. Elle est le siège de l'archidiocèse de Rouen, chef-lieu de la province
ecclésiastique de Normandie.
C'est une
construction d'architecture gothique dont les premières pierres remontent au
haut Moyen Âge. Elle a la particularité, rare en France, de conserver son palais
archiépiscopal et les constructions annexes environnantes datant de la même
époque. Un de ses éléments les plus remarquables est sa façade occidentale,
encadrée de deux tours dissemblables : la tour Saint-Romain et la tour de Beurre
(cette dernière, édifiée selon la légende avec l'argent des indulgences de
carême, est un véritable chef-d'œuvre du gothique flamboyant). L'étage
flamboyant de la tour Nord (tour Saint-Romain) a été détruit en 1944 par un
incendie et reconstruit récemment. La façade occidentale inspira, au XIXe siècle
de nombreux artistes et, plus particulièrement, Claude Monet.
Comme la
plupart des cathédrales normandes, la cathédrale possède, à la croisée du
transept, une « tour-lanterne ». La flèche en bois qui la couronnait fut
détruite par un incendie en 1822. Elle est à présent surmontée d'une flèche en
fonte, construite de 1825 à 1876, qui culmine à 151 mètres de hauteur. C'est la
plus haute de France, et c'était le plus haut bâtiment du monde au moment de son
achèvement.
La première
mention attestée d'un évêque à Rouen remonte à l'an 314. Mais cette date, un an
après l'autorisation du culte chrétien dans l'Empire romain, semble trop précoce
pour imaginer l'existence d'un édifice religieux. Par contre, quelques dizaine
d'années plus tard, un sermon de l'évêque Victrice daté d'environ 395/396
sous-entend la présence d'une cathédrale dans la cité et évoque la construction
d'une basilique à proximité. En 1986, les fouilles menées par l'archéologue
Jacques Le Maho ont permis de confirmer l'existence de cette dernière église.
Elle se trouvait quelques dizaines de mètres au nord de la cathédrale actuelle.
Comme beaucoup d'autres villes métropolitaines paléochrétiennes, le groupe
épiscopal de Rouen se composait donc d'au moins deux églises :
- un édifice principal dédié à Notre-Dame, implanté à l'endroit de la cathédrale actuelle,
- une église martyriale, dédiée peut-être à saint Étienne, (aujourd'hui la cour d'Albane),
-
probablement
un baptistère entre les deux.
En 1954,
l'archéologue Georges Lanfry ouvrit un sondage au niveau de la dernière travée
de la nef afin justement de découvrir l'antique église Notre-Dame. En fait, il
mit au jour une crypte plus tardive, de l'époque carolingienne. À la lumière de
cette découverte, on suppose que Notre-Dame était en ce temps un édifice bien
plus petit qu'aujourd'hui (60 m de long ?).
Au IXe
siècle, on procéda à plusieurs réaménagements (palais épiscopal, logement
canonial, ajout d'un westwerk à l'église martyriale) mais en 841, l'incendie de
Rouen par les Vikings détruisit le groupe cathédral. L'ensemble semble remis en
état d'une façon provisoire en attendant le retour de la paix dans la région. Au
Xe siècle, Rouen devint la capitale du jeune duché de Normandie. Nécropole des
premiers ducs, la cathédrale bénéficia d'importants travaux. Vers 1030,
l'archevêque Robert le Danois reconstruisit le chœur en style roman et inséra
une crypte en dessous. Grâce à des fouilles archéologiques menées vers
1938-1939, Georges Lanfry a pu dégager le plan oriental de l'église : un
déambulatoire faisait le tour du chœur et ouvrait sur trois chapelles
absidiales. Un autre archevêque, Maurille (1055-1067), acheva le chantier ainsi
que la reconstruction de la nef. Malgré la construction de la cathédrale
gothique ensuite, la crypte qui abritait sûrement les reliques de la Vierge,
subsiste et peut se visiter.
En somme, on peut déterminer trois états successifs du monument :
- La basilique primitive : Des fouilles récentes ont montré qu'un premier sanctuaire à double nef a été construit sur le site de la cathédrale actuelle à la fin du IVe siècle. La basilique fut détruite lors des invasions normandes.
- La cathédrale romane : Les travaux de la cathédrale romane débutèrent vers 1020, sous l'épiscopat de Robert d'Évreux. Le vaisseau central reprenait l'emplacement de la nef sud de la basilique primitive. Il ne reste actuellement qu'une crypte, correspondant aux fondations du chœur de la cathédrale romane.
-
la cathédrale
gothique aujourd'hui
La tour nord (tour Saint-Romain) est la partie la plus ancienne de la construction gothique. Son édification débute en 1145. La tour sud, dite « de beurre » (soit parce qu'elle a été financée par les indulgences de carême, soit parce que sa pierre est jaunâtre) n'est construite qu'à partir de 1485. La nef reprend des éléments de la cathédrale romane, détruite par un incendie en 1200. La tour-lanterne est inachevée et sa flèche de pierre ne peut donc être réalisée. En 1540, une flèche en bois, recouverte de plomb, la coiffe. Après son incendie en 1822, une flèche de fonte, accostée de quatre clochetons en cuivre est érigée par étapes tout au long du XIXe siècle (projet de l'architecte Jean-Antoine Alavoine).
Le palais archiépiscopal de style gothique, contemporain de la cathédrale, a vu se tenir le deuxième procès de Jeanne d'Arc.
En 1944, un bombardement de Rouen par les Alliés atteint gravement l'édifice. La nef et la façade du collatéral sud sont éventrées, la tour Saint-Romain est incendiée et un des quatre piliers soutenant la flèche est pratiquement détruit. C'est un miracle que l'ensemble soit resté debout. Les principaux travaux de restauration sont aujourd'hui achevés et la tour Saint-Romain est à nouveau coiffée de son toit d'ardoise.
Lors de la
tempête de décembre 1999, l'un des quatre clochetons en cuivre de la flèche dus
à Ferdinand Marrou est tombé dans le chœur, défonçant la toiture et abimant des
stalles.
L’église sainte Jeanne d’Arc,
située au cœur de Rouen et inaugurée en 1979, a été construite avec le cahier
des charges suivant :
-
remplacer,
comme église paroissiale, l’ancienne église Saint Vincent littéralement explosée
pendant la guerre, frappée en son cœur par une bombe,
-
permettre la
construction dans son environnement du monument national d’hommage à Jeanne
d’Arc,
-
intégrer les
vitraux de saint Vincent, mis à l’abri avant la guerre,
-
laisser un
espace de marché partiellement couvert,
-
offrir un
cadre à la statue de Jeanne d’Arc réalisée par REAL DEL SARTE,
-
s’intégrer
dans le cœur historique de Rouen.
Louis
ARRETCHE (1905-1991) fut le lauréat du concours et, tournant résolument le dos à
un néo-classicisme ou à un style pseudo normand, il usa audacieusement des
techniques et du style contemporain pour bâtir l’édifice que nous pouvons
contempler aujourd’hui.
Face
à 2000 ans de foi et à des vitraux cinq fois centenaires, l’audace de la voûte
et la dynamique des formes offre un cadre du XXème siècle à
l’expression de la foi des chrétiens d’aujourd’hui.
Cette architecture ne laisse pas indifférent et si certains ont dû prendre du
temps avant d’apprécier, d’autres la rejettent d’emblée, la plupart
s’enthousiasment.
Dressée à côté de l’ancien pilori, mis à jour à la faveur du chantier de
construction, la grande croix du monument national d’hommage à Jeanne d’arc se
dresse à proximité de l’entrée de l’église.
Les
magnifiques vitraux qui ornent tout le côté nord de l'église datent des années
1520-1530. Ils viennent tous de l'ancienne église
Saint Vincent
détruite pendant la seconde guerre mondiale, une bombe ayant explosé en son
centre. Au début de la guerre, les vitraux avaient été démontés et soigneusement
mis à l'abri. Leur remontage dans la nouvelle église est à lui seul un véritable
chef d'œuvre de technique et de savoir-faire. La structure en aluminium qui les
enchâsse n'a pu être réalisé que sur mesure et à la main au prix de très
nombreuses heures de travail. Pour les protéger des intempéries et des
agressions, ils sont isolés de l'extérieur par un solide vitrage blindé. Pour
assurer leur conservation et éviter l'altération des couleurs au fil du temps,
un ingénieux système de ventilation maintient entre le blindage et le vitrail un
degré d'humidité et de température en harmonie avec ces paramètres à l'intérieur
de l'église.
Renseignements d'ordre général
Paroisse Notre Dame de Rouen Site internet : www.cathedrale-rouen.net Email : paroisse.ndrc@orange.fr Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI, précisez "Commande de médailles" dans l'adresse
Chèque à l'ordre de "Paroisse Notre Dame de Rouen" |