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66 - SALSES LE CHÂTEAU Fort de Salses (face cerclée) |
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2012 CMN | ||
2014 CMN | ||
2015 CMN | ||
2016 CMN | ||
2017 CMN | ||
2018 CMN | ||
2019 CMN | ||
Fort de Salses (face cerclée) |
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En vente |
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66 - SALSES LE CHÂTEAU Fort de Salses (points) |
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2006 MDP | ||
2007 | ||
2010 CMN | ||
2011 CMN | ||
Fort de Salses (points) |
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Epuisée |
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66 - SALSES LE CHÂTEAU Fort de Salses CNMHS |
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1998 | ||
1999 | ||
2003 | ||
2005 | ||
Fort de Salses / CNMHS |
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Epuisée |
Salses-le-Château
est située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région
Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Salséens.
Salses a un
passé ancien. Située sur un axe de passage fréquentée dès l'Antiquité (emprunté
par les troupes d'Hannibal, ce chemin deviendra la Voie Domitienne), Salses aura
par la suite une importance stratégique, aux limites des royaumes de France et
d'Espagne.
La ville est
prise par le maréchal de Saint-André en 1495. Après avoir récupéré la ville par
traité, Ferdinand II d'Aragon fait construire (1497-1502), à proximité de ce qui
fut un castrum romain, une forteresse unique en son genre, dernier avatar du
château fort cherchant à s’adapter à l’artillerie.
La ville est
prise puis perdue par les Français en 1639 (siège de Salses), puis en 1642.
La forteresse
La forteresse
est idéalement située, le long d'une ancienne voie romaine, seule route entre
les massifs des Corbières et l'étang de Leucate.
Elle
a été construite de 1497 à 1504 par l’Espagne, sur ordre de Ferdinand le
Catholique, roi d’Aragon, pour barrer l’accès du Roussillon à la France. Elle
est destinée à remplacer le château carré de 27 m de côté situé sur une éminence
rocheuse voisine, détruit lors d’un siège en 1496 et désormais mal adapté à
l’art de la guerre qui en cette fin de XVe siècle, voit se développer
l’artillerie à boulet métallique.
Conçue par l’ingénieur du roi Francisco Ramiro Lopez, et modifiée à la suite du
premier siège de 1503, la forteresse de Salses est un chef-d’œuvre de
l’architecture militaire, véritable spécimen de transition entre le château
médiéval dont elle conserve le donjon et les tours cylindriques encadrant de
longues courtines et la
Doté de murailles de près de 10 m d’épaisseur, l’ouvrage comprend trois à sept niveaux desservis par un labyrinthe de communications coupées d’une multitude de chicanes de défense intérieure. Le plan de défense de la place a conduit à fractionner la forteresse en trois parties autonomes, disposées d’est en ouest :
- la partie commune, organisée autour d’une cour quadrangulaire bordée sur trois côtés d’un portique à arcades donnant accès à la chapelle, aux casernements et aux écuries ;
- le réduit, séparé de la cour centrale par un fossé intérieur et une muraille à redent, abritant les locaux de servitude importants (magasins à poudre et aux vins, service des eaux, cuisines, fours, prison, salle des gardes) ;
- le donjon
enfin culminant à 20 m de hauteur, poste de commandement et refuge ultime, isolé
du réduit par des courettes facilitant à la fois l’éclairage et la défense.
L’ensemble du dispositif est renforcé par un vaste fossé sec précédé d’un glacis
et, à l’est, au sud et au nord-ouest, par trois tours à bec détachées qui
constituent autant de postes de défense avancés. L’emplacement de la forteresse,
justifié par la présence de sources fort utiles en cas de siège, occupe une
position stratégique sur la voie principale reliant la France à l’Espagne, au
cœur d’une étroite bande de terre coincée entre les massifs des Corbières et les
marécages bordant les étangs. Dès sa construction, puisqu’elle subit l’épreuve
du feu dès 1503 alors même qu’elle est encore inachevée, la forteresse est
l’objet des convoitises françaises et espagnoles : assiégée, prise et reprise en
1503, 1639, 1640, elle est définitivement conquise par les Français en 1642
après un quatrième siège. Le traité des Pyrénées du 16 novembre 1659 entérine
son appartenance définitive à la France. Dès lors, située loin de la frontière,
elle perd son importance stratégique et faillit à plusieurs reprises être rasée
compte tenu de la charge que représentait son entretien ; mais elle survécut et
fit l’objet de réparations et de transformations à partir de 1691 sous la
responsabilité de Vauban. Salses devait pouvoir abriter environ 1500 hommes et
une centaine de chevaux.
Renseignements d'ordre général
Forteresse de Salses Site internet : salses.monuments-nationaux.fr Email : Formulaire de contact sur le site Ouverture du site |
Comment s'y rendre
VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente NON |