63500 |
63 - ISSOIRE Abbatiale Saint-Austremoine Issoire (chapiteau) |
|
2014 | ||
Abbatiale Saint-Austremoine / Issoire (chapiteau) |
||
En vente |
63500 |
63 - ISSOIRE Abbatiale Saint-Austremoine Issoire |
|
1999 | ||
2003 | ||
2007 | ||
Abbatiale Saint-Austremoine / Issoire |
||
Epuisée |
Issoire est,
située dans le département du Puy-de-Dôme et la région d'Auvergne. Elle est
l'une des quatre sous-préfectures du département avec Ambert, Riom et Thiers.
Ses habitants sont appelés les Issoiriens. Située au sud de Clermont-Ferrand,
près de l'A75, en bordure de l'Allier, elle est traversée par la Couze Pavin,
affluent de l'Allier.
En
venant de Clermont-Ferrand, on doit d'abord traverser une profonde gorge
rocheuse où court la tumultueuse Allier. Au sortir de cette gorge, on découvre
Issoire s'ouvrant sur la Limagne du même nom. C'est une vallée fertile se
développant sur un axe nord-sud le long de l'Allier en direction de Brioude.
Elle s'agrémente de nombreuses butes d'origine volcanique aux formes douces,
dont les plus remarquables sont le Puy d'Isson, Usson et Nonette. La Limagne
d'Issoire est aussi bordée de beaux plateaux formés de coulées de basalte comme
à Perrier. La région d'Issoire est marquée par une architecture au caractère
nettement méditerranéen. La douceur du paysage, la qualité de la lumière ont
valu à cette région le surnom de Toscane Auvergnate.
Longtemps
agricole, Issoire a commencé à se développer en 1855 avec l'arrivée du chemin de
fer. Puis l'implantation d'un régiment a donné un nouveau souffle au commerce.
C'est surtout au XXe siècle que l'industrie a pris son essor :
-
usine
Ducellier (1938), devenue Valeo, qui produit des accessoires pour l'automobile
-
Wassmer
aviation, devenu Issoire Aviation, qui produit l'avion Issoire APM-20 Lionceau
-
la moto
Voxan, seule moto française
-
surtout,
métallurgie de l'aluminium destiné à l'aérospatiale, qui a valu à Issoire le
titre de «capitale européenne de l'aluminium».
La Technopole
Innomat est tournée vers les matériaux nouveaux. Issoire connaît également une
activité commerciale importante.
Histoire
Dénommée
jadis Isiodorensis, "Issoire la Belle" garde à travers son vocable le souvenir
d'une origine gallo-romaine. Plusieurs objets datant de cette époque furent
découverts dès 1780 : urnes antiques, monnaies gauloises et romaines, vases
funéraires gallo-romains.
Le nom de la
ville s'est écrit pendant longtemps Yssoire. Le "Y" qui apparaît dans les
armoiries en témoigne. C'est à partir de la révolution que l'orthographe moderne
Issoire s'est imposée. En occitan, la ville s'appelle Suire.
Moyen Âge
Si les
sources historiques demeurent difficiles à rassembler, il est probable qu'un
premier monastère ait été fondé à Issoire par le premier évêque auvergnat, saint
Austremoine, vers le milieu du IIIe siècle, d'après le témoignage le plus
ancien, celui de l'historien Grégoire de Tours. Celui-ci aurait été pillé par
les Wisigoths lors de leur passage en 474.
Du Ve au
VIIIe siècle, la mémoire de saint Austremoine tomba dans l'oubli. Ses reliques
furent transférées à Volvic, puis à l'abbaye de Mozac. En 816, des moines
bénédictins venus de Charroux dans le Poitou et fuyant les invasions normandes,
se réfugient dans la région, à Saint-Yvoine. L'un d'entre eux, nommé Gislebert,
se rend à Issoire et décide de reconstruire l'ancien monastère de
Saint-Austremoine. Le nouveau monastère sera consacré en 937 par Bernard, évêque
de Clermont, sous le double vocable de Saint-Pierre et Saint-Austremoine.
Avant la
première moitié du XIIe siècle, les moines décident la reconstruction complète
du monastère et de son abbatiale, à l'image des autres églises majeures déjà
édifiées. C'est le monument que nous pouvons admirer aujourd'hui.
Guerres de
religion
Un protestant
est brûlé vif en 1548. Le 15 octobre 1575 (cinquième guerre de religion), la
ville est prise et pillée par les troupes du capitaine Merle. Lors de la guerre
suivante, en juin 1576, la ville est reprise et pillée par l’armée royale du duc
d’Anjou.
Depuis le
XIXe siècle
Issoire est
restée longtemps agricole. Mais la crise du phylloxéra en 1895 fut un coup très
dur. L'une des seules activités économiques est alors la batellerie: on
transporte sur l'Allier, principalement, du bois de sapin. Il faut attendre 1831
pour que le premier pont sur l'Allier, à Parentignat, ne rende plus nécessaire
le passage par un bac. L'arrivée du chemin de fer en 1855 entraîne la faillite
des bateliers. L'installation d'un régiment d’artillerie donne un peu de souffle
à l'économie. Il est remplacé ensuite par l'EATAT, puis par l'ENTSOA (École
nationale technique des sous-officiers d'active), fermée et remplacée en 1999
par le 28e RT. L'essor économique de la ville date du milieu du vingtième
siècle, avec l'installation d'une importante usine métallurgique.
Monuments
remarquables
L'église
Saint-Austremoine est l'une des plus belles églises romanes d'Auvergne, avec les
quatre autres églises dites « majeures » :
-
Notre-Dame du
Port à Clermont-Ferrand,
-
la Basilique
Notre Dame à Orcival,
-
l'église de
Saint-Nectaire,
-
l'église de
Saint-Saturnin.
Ancienne
église abbatiale d'une abbaye bénédictine, elle fut bâtie au XIIe siècle en
arkose, (une pierre blonde des environs).
Saccagée par
le capitaine huguenot Merle lors des guerres de religion, elle fut restaurée
plusieurs fois. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1835.
Le chevet,
superbe, est la partie la plus parfaite de l'édifice. À l'intérieur, ce qui
frappe c'est la couleur, qui date de 1859, certains chapiteaux sont historiés,
ils racontent : la Cène, la visite des femmes au tombeau, les apparitions du
Christ à Marie-Madeleine, etc.
Les
chapiteaux du chœur illustrent différents moments vécus par le Christ entre le
Jeudi Saint et le dimanche de Pâques. Ils sont probablement le fruit de
sculpteurs expérimentés venus du Languedoc.
Sous le chœur
se trouve une magnifique crypte, qui a échappé au « barbouillage ». On y trouve
une belle châsse du XIIIe siècle en émail de Limoges. Elle fut achetée par
l'abbé Daguillon en 1853 pour y placer les reliques de Saint-Austremoine. Ses
faces décrivent la visite des Saintes Femmes au Tombeau et l'apparition du
Christ à Marie-Madeleine. Volée en 1963, la châsse a été retrouvée à Hawaii en
1990 après un périple dans le monde. Elle est de nouveau dans la crypte depuis
1992.
Renseignements d'ordre général
Paroisse Saint-Austremoine Site internet : www.paroisse-saintaustremoine-cl.cef.fr Email : saintaustremoine@wanadoo.fr Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI
Chèque à l'ordre de "Paroisse Saint-Austremoine" |