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61 - ALENCON Basilique Notre-Dame - Alençon Dentelle de pierre |
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2015 | ||
Basilique Notre-Dame - Alençon / Dentelle de pierre |
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En vente |
61000 |
61 - ALENCON Louis, Zélie et Thérèse Martin à Alençon Un destin exceptionnel |
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2013 | ||
Louis, Zélie et Thérèse Martin à Alençon |
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En vente |
61000 |
61 - ALENCON Le point d’Alençon Dentelle des Reines, Reine des Dentelles |
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2012 MDP | ||
Le point d’Alençon / Dentelle des Reines, Reine des Dentelles |
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Epuisée |
Alençon
est située dans la région Basse-Normandie au sud du département de l’Orne. Elle
a été au cours des siècles une importante place administrative et économique.
La dentelle
d’Alençon
La
dentelle d’Alençon débute au XVe
siècle. Vers les années 1660, Marthe La Perrière née
Barbot à Alençon en 1605,
invente le « point d’Alençon » (une
imitation du point de Venise).
En
1665, Colbert fonde la manufacture royale de Dentelles. Alençon a employé à
l’apogée de son art plus de huit mille dentellières.
Longtemps gardée jalousement secrète, la technique de la dentelle au Point
d’Alençon parfois
appelée la « reine de la dentelle »
est unique au monde. C’est
une dentelle à l’aiguille caractérisée par un réseau de mailles bouclées, des
points de fantaisie appelés « modes », des brodes (mèches de fils recouvertes de
points de feston serrés formant les reliefs) recouvertes de points de
boutonnière serrés et, après 1775, parfois faites de crin de cheval. Le réseau
de mailles bouclées est mis au point vers 1690, mais n’est appelé « point
d’Alençon » que vers 1720.
L’industrie
de la dentelle d’Alençon, qui est, depuis le XVIIIe
siècle la plus coûteuse des dentelles, a connu depuis sa création une vogue
croissante jusqu’au déclin de cette industrie au début du
XXe siècle sous la concurrence de la
dentelle mécanique.
Aujourd’hui,
l’Atelier national du point d’Alençon préserve et transmet, sous l’égide du
Ministère de la Culture, la tradition et la technique de ce point de dentelle
particulier tout en s’efforçant d’en renouveler la technique en transplantant
les caractéristiques du « point d’Alençon » sur de nouveaux matériaux et en
créant de nouvelles gammes de produits dérivés.
Une douzaine de dentellières perpétue ce savoir-faire unique, au titre de la «
sauvegarde du patrimoine national ». Un motif de dentelle aux dimensions d'un
timbre-poste demande 25 heures de travail. Pour
maîtriser totalement la technique du point d’Alençon, il faut entre sept et dix
ans de formation.
Aujourd'hui encore source d'inspiration, la dentelle séduit les créateurs de
haute couture comme l'évoquent, tous les deux ans, les expositions du Musée des
beaux-arts et de la dentelle.
Chaque année, en été, les
dentellières de l’Atelier National présentent des démonstrations de dentelle au
Point d’Alençon auprès des visiteurs du musée des Beaux-Arts et de la Dentelle.
Fière de ce patrimoine exceptionnel, Alençon affiche sa dentelle sur des
supports originaux tels que le mobilier urbain et les produits de carterie,
rendant visible aux yeux de tous, cet art délicat.
La
dentelle d'Alençon a été inscrite sur la liste représentative du patrimoine
culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO le 16 novembre 2010.
Louis et
Zélie Martin
Louis Martin (°1823
- †1894), horloger, et son épouse
Azélie-Marie Guérin dite Zélie (°1831 - †1877) dentellière, appartiennent
à la petite bourgeoisie d’Alençon. Ils ont été béatifiés le 19 octobre 2008 à
Lisieux, pour l'exemplarité de leur vie de couple.
Ils
sont les parents de sainte Thérèse de l'enfant Jésus et de la sainte Face et de
ses quatre sœurs, toutes religieuses
Louis et Zélie ont été officiellement proclamés bienheureux, à Lisieux, le
dimanche 19 octobre 2008, lors d'une cérémonie présidée par le Cardinal José
Saraiva Martins, sous le pontificat de Benoît XVI. Dans son homélie, le Cardinal
a bien pris soin de préciser le motif de leur exhaussement :
« Parmi les vocations auxquelles les hommes sont appelés
par la Providence, le mariage est l'une des plus nobles et des plus élevées.
Louis et Zélie ont compris qu'ils pouvaient se sanctifier non pas malgré le
mariage mais à travers, dans et par le mariage, et que
leurs épousailles devaient être considérées comme le point de départ d'une
montée à deux. Aujourd'hui, l'Église reconnaît dans ce couple la sainteté
éminente de l'institution de l'amour conjugal, telle que l'a conçue le Créateur
Lui-même. » En déclarant Bienheureux Louis et Zélie Martin d'Alençon,
l'Église offre à tous les couples de la terre un modèle montrant que le mariage
et la vie de famille forment un chemin de sainteté aussi efficace que celui de
la vie religieuse.
Contrairement à ce que l'on pourrait parfois penser, les époux Martin n'ont pas
été déclarés Bienheureux pour le seul fait d'avoir avoir été les parents de
Sainte Thérèse. Leur vie commune, vécue uniquement à Alençon, est un témoignage
de sainteté qui se suffit à lui-même. Ainsi, en vivant d'une prière constante
qu'ils partageaient en famille et en couple, en étant insérés dans la société
alençonnaise et dans la vie professionnelle, ils eurent le souci des plus
pauvres; pour Louis, au-travers de la conférence St Vincent de Paul ou le cercle
Vital Romet, et pour Zélie, par l'attention qu'elle portait à chacune de ses
ouvrières dentellières.
Basilique Notre-Dame
Située au coeur de la ville d’Alençon,
dans la zone piétonne, cette église étonne par la richesse du message de ses
verrières, par l’harmonie de sa nef gothique du XVème ainsi que par la
délicatesse de la décoration flamboyante de son porche du début XVIème.
Sa construction a été commencée par
Charles III
au temps de la
guerre de Cent Ans
en
1356 pour se terminer au
XIXe siècle.
C’est la chapelle où fut baptisée Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus le 4 Janvier
1873. Ce sont les liens entre Sainte Thérèse et l'église Notre-Dame qui ont
entraîné en août 2009 son élévation au rang de Basilique par le pape Benoît XVI.
Renseignements d'ordre général
Office de tourisme du Pays d'Alençon Site internet : www.paysdalencontourisme.com Email : contact@paysdalencontourisme.com Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI
Chèque à l'ordre de "Office de tourisme d'Alençon" |