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![]() 35 - FOUGERES Fougères Cité médiévale (tours poivrières) ![]() |
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2003 |
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2009 EVM | ||
Fougères / Cité médiévale (tours poivrières) |
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Epuisée |
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![]() 35 - FOUGERES Cité médiévale Fougères ![]() |
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1998 |
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Cité médiévale / Fougères |
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Epuisée |
Fougères est
située dans le département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne. Ses
habitants sont appelés les Fougerais. Fougères (Felger en breton et Foujerr en
gallo) est une sous-préfecture situé à la limite de la Bretagne, du Maine et de
la Normandie et tire son nom de la plante, ou de fous qui signifie fossé (en
Bretagne et en Normandie, un fossé est une terrasse de terre formée des
excavations faites de chaque côté de la banquette, et servant de séparation
entre deux propriétés).
La présence
de nombreux monuments mégalithiques en particulier en forêt de Fougères laisse à
penser que la région était déjà habitée au Néolithique -(2000 à 5000 ans avant
JC) La création de Fougères remonte au Moyen Âge. On retrouve la première
mention du château de Fougères vers la fin du Xe siècle. C'était à l'époque une
simple fortification en bois située sur une crête rocheuse, dont la position
dominait avantageusement la vallée du Nançon et les marais environnants. À
partir du XIIe siècle, la population s'éloigne de la rive du Nançon et la ville
se développe plus en hauteur, partagée en deux paroisses : Saint-Sulpice pour la
ville basse et Saint-Léonard pour la ville haute. Dès le Moyen-âge, l'activité
artisanale se développe autour de la tannerie, des tisserands et des drapiers
dans la ville basse.
Bâtie au XIe
siècle par les seigneurs de Fougères, la première fortification, défendue par
Raoul II (1130-1194), est prise par Henri II Plantagenêt en 1166 et détruite.
Raoul II, obstiné, la fera reconstruire en plus imposante, et elle deviendra une
place-forte défendant les frontières de la Bretagne. Cependant, la position
géographique et les intérêts des seigneurs de Fougères les font souvent pencher
en faveur du royaume de France. Quand Raoul III offre sa possession à Saint
Louis, le prince breton Pierre Mauclerc s'empare de la ville en 1231, qui sera
ensuite reprise par le roi. La fille de Raoul III, Jeanne de Fougères, mariée à
Hugues XII de Lusignan, entreprendra de nouveaux travaux de fortification et
embellira la ville. La fin du XIIIe siècle sera une période de paix et de
prospérité pour Fougères.
En 1307,
Philippe le Bel rachète le domaine mais le royaume de France ne s'y intéresse
guère et ne l'entretient pas. Après divers combats et retournements d'alliances,
Bertrand du Guesclin y pénètre en 1373, mais la situation ne s'améliore pas.
Livrée à elle-même et victime du pillage, la population de Fougères demande
assistance au duché de Bretagne. Elle rentrera dans son giron en 1428, vendue
par Jean II d'Alençon. Mais en 1449, un dénommé Surienne, appuyé par les
Anglais, s'en empare et la met à sac. Il y aura de nombreux massacres, ce qui
provoque la réaction de Charles VII, bien décidé à se débarrasser des anglais.
Cet épisode annonce la fin de la guerre de Cent Ans. Après être brièvement
passée sous la domination de François II de Bretagne, c'est finalement La
Trémoille, général français, qui reprend Fougères en 1488.
Au XVIe
siècle, la ville perd son rôle défensif. L'artisanat continue à se développer,
notamment le travail de l'étain (rue de la Pinterie). Pendant les guerres de
religion, la ville reste catholique alors que Vitré est touchée par les
affrontements avec les huguenots.
Jusqu'en
1775, Fougères ne fera plus guère parler d'elle. Le marquis de La Rouërie, un
jeune homme exalté, part alors aux États-Unis pour lutter auprès des insurgés
américains. De retour en France, après avoir été emprisonné pendant un mois pour
avoir trop défendue la cause bretonne, il est accueilli en héros au pays natal.
Lors de la révolution, l'assermentation des prêtres sera un des éléments
déclencheurs d'une rébellion, la Conjuration Bretonne, menée par la Rouërie. Les
chouans s'emparent de la ville qui est reprise quelques semaines plus tard par
les républicains. Pendant huit ans, la ville et sa région passent de main en
main, avec au passage de nombreux massacres et pillages.
À partir de
la seconde moitié du XIXe siècle, l'industrie remplace peu à peu l'artisanat, et
Fougères voit l'implantation de manufactures de chaussures.
Le XXe siècle
est marqué par le terrible bombardement américano-britannique du 9 juin 1944,
qui tue 300 personnes, en blesse deux fois plus, et détruit la plupart des
équipements publics et industriels. Depuis, la ville s'est largement ouverte au
tourisme, grâce à son château médiéval et à ses quartiers historiques. À partir
des années 1970, l'industrie s'est diversifiée : agro-alimentaire, ameublement,
mécanique, verre, électronique, informatique et robotique. Fougères organise
également un important marché au bétail.
Le Château de
Fougères est l'un des plus imposants châteaux forts français, occupant une
superficie de deux hectares. Constitués de trois enceintes, les remparts sont
magnifiquement conservés. Si le logis seigneurial est en ruine, les tours
s'élèvent encore avec majesté. Certaines sont visitables (tour du Hallay et tour
de la Haye Saint-Hilaire (XIIe), tour Raoul (XVe), tour Mélusine). À l'entrée,
on trouve un triple moulin à eau dont une roue fonctionne encore. L'accès à la
courtine ouest permet d'observer la ville haute.
Le beffroi
C'est le
premier à être construit en Bretagne, en 1397. Il symbolise le dynamisme d'une
société artisanale civile en quête d'indépendance. Son architecture s'inspire
des modèles flamands, que les drapiers de Fougères ont découverts lors de leurs
voyages en Flandres. Sur la cloche est gravée l'inscription : « En 1397 les
bourges de Fougères me firent et m'appellent Roland Chapelle ».
La porte
Notre-Dame
Cette porte
du XVe siècle avec un double pont-levis présente de nombreuses défenses dont des
douves, des meurtrières, des mâchicoulis, ... et une vierge protectrice tournée
vers l'extérieur. C'est la seule porte fortifiée de la ville qui subsiste
encore.
L'église
Saint-Sulpice (XVe siècle)
On trouve
représenté sur les contreforts extérieurs les sept péchés capitaux (orgueil,
avarice, luxure, gourmandise, envie, paresse et colère) et la fée Mélusine.
Renseignements d'ordre général
OT du Pays de Fougères Site internet : www.ot-fougeres.fr Email : formulaire de contact sur le site Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI
Chèque à l'ordre de "OT de Fougères" |