30 - COURRY
Grotte de la Cocalière
Le réseau
Sauvas - Cocalière se développe dans la cuvette de St André de Cruzières entre
le Sud de l'Ardèche (près des Vans) et le Nord du Gard (près de St Ambroix) et
développe au total 14 500 mètres (d'après Thierry Marchand au 22 Janvier 2001).
Le
réseau présente de multiples entrées. L'entrée naturelle principale se situe
près du hameau de Chadouillet, par un Aven d'effondrement ; l'aven de la
Courcahlère. Pour le rejoindre, du hameau de Chadouillets, il faut emprunter une
piste forestière, franchir un pont enjambant la rivière de la Claysse (qui
alimente le réseau), et continuer sur cette piste forestière sur 1200m environ
vers le Nord-Ouest (légère pente ascendante).
Cette
ouverture, d'un diamètre de 50 mètres de longueur pour 30 mètres de largeur
environ, est profonde de 22 m et est accessible à l'aide d'une corde. Le fond
est recouvert de sables et de galets de petite taille. Certains habitants
affirment avoir vu cet aven rempli au tiers lors de crues très importantes, ce
qui est soutenu par d'autres qui indiquent avoir observé un débordement de la
Goule de Sauvas (par refoulement de la perte), qui alimente le réseau, ce qui
suppose un débit de plusieurs centaines de m3 à la seconde.
A la base de
cet aven d'effondrement, de chaque côté, on observe un départ de cavité. En
fait, le réseau étant actif lors des montées en charge à la suite de gros
orages, il s'agit là d'une ouverture aérienne sur le lit de la rivière
souterraine avec un réseau amont et un réseau aval. Le réseau aval part au Nord
tandis que le réseau amont arrive du Sud en provenance notamment de la Goule de
Sauvas (Rivière de la Claysse) dont la confluence intervient moins de deux
kilomètres en amont.
Au nord, le
réseau aval, ou grotte de la Cotepatière, se développe sur 300 m jusqu'à la
sortie définitive à l'air libre de la rivière de la Claysse. Cette entrée
naturelle se situe au fond d'un cirque de petites falaises et peut être
accessible directement depuis Chadouillet en remontant à partir du pont le cours
de la rivière de la Claysse. L'accès à la cavité est facilité par une échelle de
barreaux fixés à la roche. La galerie est très haute et richement concrétionnée,
et débouche, après un passage plus bas, dans le vaste aven d’effondrement de la
Courcalhère, à 300m de l’entrée. La traversée de la grotte de la Cotepatière ne
présente aucune difficulté et ne nécessite aucun matériel, sinon une corde et du
matériel d'assurance (harnais, mousquetons) dans le cas d'une sortie par l'aven
d'effondrement de la Courcalhère.
Au sud, à
partir de cet aven, la cavité part cette fois pour une distance beaucoup plus
importante menant notamment à la Goule de Sauvas. Dans ce dernier cas, seuls les
plongeurs spéléonautes aguerris pourront s'y aventurer car plusieurs siphons
marquent la traversée (voir Goule de Sauvas). Mais avant de nous y aventurer, un
peu d'histoire ...
HISTORIQUE
La
cavité est visitée par de Jean de Malbos au 19ème siècle. En 1892,
Gaupillat explore 1920 m. En 1937, Robert De Joly (Inventeur de l'Aven d'Orgnac)
reconnaît 4200 m environ. Les explorations sont poursuivies en 1950 par le SCAL
puis, à partir de 1953, par la Société Préhistorique du Gard-Ardèche qui annonce
alors une jonction avec la Goule Sauvas. En fait, cette jonction ne sera
réellement effectuée qu'en 1978 par le GRPS après des années de plongée dans le
réseau. Le SSPGA fait alors un remembrement portant sur une surface de 60 ha
dont résulte le domaine des Gachieux où s’ouvre la troisième entrée du réseau
(artificielle celle là) permettant l’exploitation commerciale d’un tronçon des
salles fossiles Ouest qui prolongent la partie classique
DESCRIPTION
"Une belle
cascade, quand il a plu, sort en amont de Chadouillet, d’une haute fente de
rochers étroits. Le site est des plus étranges, on l’appelle "La Côte-Patière" ;
avec fracas, la cataracte tombe, parfois écumeuse, sur les blocs amoncelés à sa
sortie.” (De Malbos, cité par Martel). En fait, cette résurgence (Résurgence de
la Grotte de la Cotepatière) est rarement active mais l’eau peut effectivement
sortir avec violence après avoir noyé tout le réseau. Cette mise en charge est
très rapide.
De l'Aven de
la Courcalhère au Sud, la galerie continue. A 150m de l'entrée, un premier petit
lac oblige à un passage humide, mais cela constitue le seul obstacle avant
plusieurs kilomètres de galerie dont les dimensions restent importantes et où il
faut rarement se baisser. On y trouve de grosses coulées érodées, mais aussi du
concrétionnement actuel (coulées de calcite, microgours). Les parois sont très
sombres, de vastes coupoles blanches tranchent parfois sur le plafond noir. Le
sol est couvert de galets et de sable accumulés par endroits sous forme de
dunes.
A environ
1400 m de l’entrée, à droite, une branche aux dimensions plus modestes, mène à
un siphon en bas d’une impressionnante pente de gros galets (1700 m de
l'entrée). L'autre branche continue, elle, vers le lac après le bouchon
stalagmitique et le chaos (1980 m de l’entrée). Après la bifurcation à 1400m,
les galets sont beaucoup moins nombreux et l’argile abondante.
La
médaille de la « Nuit de la chauve-souris » a été éditée à 2500 ex. dont 500 en
encart :
Les 2500 autres médailles ont été fondues pour fabriquer des statuettes « bronze » figurant en photo dans l’encart.
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Renseignements d'ordre général
Grotte de la Cocalière Site internet : www.grotte-cocaliere.com Email : accueil@grotte-cocalière.com Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI
Chèque à l'ordre de "SODEXCO" |