30220 |
30 - AIGUES-MORTES Remparts d'Aigues-Mortes Tour Constance |
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2005 | ||
2007 | ||
2008 EVM | ||
2010 CMN | ||
2012 CMN | ||
2014 CMN | ||
2015 CMN | ||
2016 CMN | ||
2017 CMN | ||
2018 CMN | ||
Remparts d'Aigues-Mortes / Tour Constance |
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En vente |
30220 |
30 - AIGUES-MORTES Cité d'Aigues-Mortes CNMHS |
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1997 | ||
1999 | ||
2001 | ||
Cité d'Aigues-Mortes / CNMHS |
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Epuisée |
Aigues-Mortes
est une située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.
Le territoire
communal est composé d'une partie de la plaine humide et des étangs de Petite
Camargue. Il est séparé du golfe du Lion (mer Méditerranée) par la commune du
Grau-du-Roi. Aigues-Mortes est cependant reliée à la mer par le canal du
Grau-du-roi.
Histoire
Le nom
d'Aigues-Mortes provient des marais et des étangs appelés les Eaux Mortes (Aquae
Mortuae) qui s'étendaient autour du village. Les habitants vivaient de la pêche,
de la chasse et de la fabrication du sel produit dans différents petits marais
salants en bordure de mer. La région était sous la domination des moines de
l'Abbaye de Psalmodie.
En
1240, Saint-Louis s'intéressa à la position géographique que représentait ce
petit village. Il souhaitait en effet obtenir un accès à la Mer Méditerranée. Il
obtint des moines de l'Abbaye la ville et les terres alentours par échange de
propriétés. Il bénéficia ainsi de la gabelle, impôts prélevé sur la production
du sel. Il construisit une route entre les marais et y bâtit la Tour Carbonnière
pour servir de tour de guet et protéger l'accès à la ville. Il construisit
ensuite La Tour de Constance pour abriter sa garnison. En 1272, le fils et
successeur de St Louis, Philippe le Hardi, ordonna la création d'une enceinte de
remparts autour de la ville. Les travaux ne s'achèveront que 30 ans plus tard.
C'est de là
que Saint-Louis partit par deux fois pour les Croisades : la septième croisade
en 1248 et la huitième croisade en 1270 pour Tunis où il mourut de la peste.
1270
constitue à tort pour beaucoup d'historiens la dernière étape d'un processus
engagé à la fin du XIème siècle. Le jugement est hâtif car le transfert de
croisés ou de mercenaires à partir du port d'Aigues mortes a continué.
L'ordonnance donnée en 1275 au chevalier Guillaume de Roussillon par Philippe
III le Hardi et le pape Grégoire X après le concile de Lyon de 1274 en guise de
renfort à St Jean d'Acre en Orient, démontre que l'activité maritime y perdurait
toujours en vue d'une neuvième croisade qui n'aura jamais lieu.(ordonnance de
Guillaume de Roussillon - Roger la noblesse de France aux croisades p 158).
De ce fait
historique (de 1270) découle la croyance populaire, voulant que la mer atteigne
Aigues-Mortes à cette époque. En fait (les études de l'ingénieur Charles Léon
Dombre le confirment), l'ensemble du port d'Aigues-Mortes, comprenait le port
proprement dit qui se trouvait dans l'étang de la Marette, le Canal-Viel et le
Grau-Louis, le Canal-Viel étant le chenal d'accès à la mer. C'est
approximativement sur le Grau-Louis qu'est construite aujourd'hui la
Grande-Motte.
En 1893 elle
fut le théâtre d'un conflit entre ouvriers italiens et français travaillant dans
les salins de Peccais qui se transforma en une véritable tuerie avec neuf morts
et une centaine de blessés du côté italien.
Renseignements d'ordre général
Monuments d'Aigues-Mortes Site internet : aigues-mortes.monuments-nationaux.fr Email : Formulaire de contact sur le site Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI
Chèque à l'ordre de "Régisseur du comptoir des ventes" |