29000 QUIMPER		29 - QUIMPER Place au Beurre Quimper
2013
Place au Beurre / Quimper
En vente

29000 QUIMPER		29 - QUIMPER La Place au Beurre Quimper
2008 EVM
La Place au Beurre / Quimper
Epuisée

Sur la Place au beurre, que l’on traduit du breton par Plasenn an aman kozh, les maisons de pierre et les maisons à pans de bois, de tailles modestes pour la plupart d’entre elles,  rappellent leurs constructions à différentes époques. Autrefois, c’était l’une des places de marché, dans le Vieux Quimper.

Dénommée Place aux Ruches, bien avant que le sucre ne soit d’un usage courant, elle devient successivement Place au Beurre de pot, et enfin Place au beurre, à la fin du XVIIIe siècle. En ce temps-là, les chanoines de la cathédrale toute proche, cohabitaient avec les imprimeurs, les élèves des Jésuites et, les paysans qui venaient y vendre leurs productions.

Aujourd’hui, avec ses 67000 habitants, Quimper est la  préfecture du Finistère. Au XVIIIe siècle, la cité comptait tout juste 3500 habitants. Les marchands ambulants avaient l’habitude de s’y retrouver toutes les semaines, selon leur corporation, à l'intérieur des murs du rempart qui la ceinturait. Par exemple, la place Saint-Corentin était réservée aux marchands de sabots, aux dentellières, et aux bourreliers. La place Saint-Mathieu accueillait les marchands de pommes de terre, alors que la place Médard était le lieu privilégié de la vente de lait. En 1751, des travaux sont entrepris pour le rétablissement du marché au beurre qui se tient sur la Place du beurre de pot.

Dans les années 1830, la municipalité de Quimper décide, pour augmenter les revenus de la ville, d’instaurer des droits de location pour les étalages installés sur la voie publique, sur le tarif de base de 5 centimes par m2 et par jour.

Au cours du XIXe siècle, la physionomie de la ville est modifiée par la construction de nouveaux bâtiments, comme l’hôtel de ville, le Palais de justice et les halles Saint-François. Ces dernières deviennent tout naturellement le lieu de déballage des marchands. Désormais, il  abrite à l’une de ses extrémités des échoppes pour le marché au beurre, aux œufs et aux volailles, et de l'autre, d’autres échoppes pour le marché aux poissons et de viandes. On y trouve également le marché aux grains et celui des légumes. Ce qui n’empêche pas aux métiers de continuer à prospérer dans les marchés qui se tiennent dans les différents quartiers de la ville.

(Texte de François COSQUERIC)