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21 - BEAUNE Hospices de Beaune 1443 (Nicolas Rolin et Guigone de Salins) |
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2019 | ||
Hospices de Beaune 1443 (Nicolas Rolin et Guigone de Salins) |
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En vente |
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21 - BEAUNE Hospices de Beaune 1443 |
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2006 EVM | ||
2006 MDP | ||
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2008 EVM | ||
2009 EVM | ||
2010 EVM | ||
2011 EVM | ||
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Hospices de Beaune / 1443 |
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Epuisée |
Beaune est une commune située dans la région de Bourgogne, dans le département
de la Côte d’Or.
Les Hospices
de Beaune ou Hôtel-Dieu de Beaune est un ancien établissement hospitalier du XVe
siècle, devenu aujourd'hui musée, situé à Beaune en Bourgogne.
Sa
fondation par le chancelier Nicolas Rolin remonte à 1443. Il est célèbre, tant
par son architecture traditionnelle bourguignonne que par son prestigieux
vignoble bourguignon dont la production est vendue aux enchères sous le nom de
vente des hospices de Beaune.
Nicolas
Rolin, chancelier du duc de Bourgogne Philippe II de Bourgogne (Philippe le
Bon), et son épouse Guigone de Salins décident de créer un hôpital pour les
pauvres mais hésitent un moment sur le lieu entre Autun ou Beaune. Cette
dernière ville est choisie de par son lieu de passage et de l'absence de grande
fondation religieuse. C'est ainsi que le 4 août 1443 naît l'Hôtel-Dieu sur le
papier. L'influence flamande se fait ressentir dans la cité qui était au cœur de
la Flandre bourguignonne (le duché de Bourgogne intégrait alors les Pays-Bas
bourguignons). Le 1er janvier 1452, l'hôpital accueille son premier patient.
Vieillards, infirmes, orphelins, malades, parturientes, indigents, fréquentent
l'institution gratuitement du Moyen Âge au XXe siècle.
Rollin
obtient la création en 1459 la création de l'ordre des Sœurs Hospitalières de
Beaune dont la règle combine une vie monastique et l'aide aux pauvres. Elles
prodiguent les soins sans relâche et demeurent l'essence même, pendant des
siècles, de l'Hôtel-Dieu.
La façade
extérieure, relativement austère, contraste avec la richesse de la décoration de
la cour centrale avec ses toits en tuiles vernissées et celle de l'intérieur de
l'édifice.
De forme
rectangulaire, elle comporte un puits en ferronnerie gothique. Elle donne vue
sur les différents bâtiments aux toits en tuiles vernissées (en fait, en terre
cuite émaillée) caractéristiques des monuments bourguignons (la grande salle est
couverte de simples ardoises). Ces tuiles ont quatre couleurs (rouge, brun,
jaune et vert) formant des motifs d'entrelacs géométriques. Elles ont été
reconstruites entre 1902 et 1907 par Sauvageot qui a recréé des motifs
personnels, les dessins originaux ayant été perdus. Les parties Nord, Est et
Ouest comprennent deux étages à galerie, avec colonnettes de pierre au
rez-de-chaussée et de bois au premier, permettant le passage à l'abri des sœurs
soignantes. De nombreuses lucarnes arborent des décorations sculptées en bois et
en ferronnerie.
Grande salle
des «Pôvres»
De dimensions
imposantes (près de 50 m de long, 14 m de large et 16 m de haut), elle est
couverte d'une charpente monumentale apparente et peinte, en forme de carène de
bateau (inversée). De petites têtes sculptées, représentant des caricatures des
bourgeois beaunois, rythment les travées. Le carrelage comprend le monogramme de
Rolin et sa devise : «Seulle» en référence à sa femme, Guigone de Salins.
La salle est
occupée par deux rangées de lits à rideaux bordant les murs Sud et Nord, la
place centrale étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas. Le
mobilier a été reconstitué en 1875 par le gendre de l'architecte Eugène
Viollet-le-Duc. Deux patients pouvaient se coucher sur chaque lit.
Le Polyptyque du Jugement Dernier
Les Hospices
de Beaune abritent une œuvre remarquable, peinte au XVe siècle, le «
Polyptyque du Jugement dernier » du peintre Flamand Rogier Van der Weyden,
polyptyque à volets mobiles rectangulaires, composé à l'origine de neuf panneaux
de chêne à fil vertical peints, dont six sur les deux faces. Probablement
réalisé entre 1446 et 1452, ce retable a d'abord été attribué à Jan van Eyck en
1836 avant d'être attribué à van der Weyden en 1843. L'aide de l'atelier est
sensible dans les figures des anges et de neuf des apôtres. Peint pour
l'Hôtel-Dieu lors de sa construction, il comporte les armoiries de Nicolas Rolin
et de Guigone de Salins. Placé à l'origine sur le maître-autel de la chapelle de
la salle des pauvres et probablement badigeonné à la révolution française. Il a
été redécouvert et restauré en 1836, puis déplacé dans une annexe de la salle
Saint-Louis, l'ensemble n'a jamais quitté le lieu pour lequel il fut peint. Il a
été classé le 10 octobre 1891.
Ce retable
pouvait être fermé ou ouvert. Il mesure près de 2,15 m de haut et près de 5,60 m
de long. Dans sa version ouverte, le Christ domine au centre, assis sur
l'arc-en-ciel de l'Alliance, au dessus de l'archange du jugement. A sa droite,
Saint Jean le Baptiste prie. A sa gauche, la Vierge Marie fait de même. Sur les
deux petits panneaux supérieurs, quatre anges blancs portent les instruments de
la Passion du Christ. L'archange du Jugement est également entouré de quatre
anges en pourpre soufflant dans leur trompette : des hommes et des femmes nues
sortent de terre. Ceux situés à la droite du Christ se dirigent vers le Paradis
(panneau d'extrême gauche). Ceux, plus nombreux, situés à gauche de Jésus se
dirigent vers les souffrances de l'Enfer (panneau d'extrême droite).
Le retable
fermé est constitué de 6 panneaux représentant Nicolas Rolin et Guigone de
Salins, Saint Sébastien, Saint-Antoine, l'Archange Gabriel et la Vierge Marie,
les quatre derniers sous forme de trompe l'œil.
Vignoble et
vente de charité des vins des hospices
Les Hospices
de Beaune sont propriétaires d'un domaine viticole bourguignon grâce à des dons
et des héritages de riches seigneurs bourguignons du Moyen Âge depuis 1471 et à
cinq siècles de gestion du patrimoine. Il comporte actuellement près de 60
hectares situés notamment dans les côtes de Beaune et dans les côtes de Nuits
dont la plupart des parcelles sont situées dans des zones d'appellation premiers
crus et grands crus d'exceptions. Les quarante-et-une cuvées de prestige
obtenues sont vendues depuis 1794 sous forme d'enchères traditionnelle de
charité "à la bougie", le troisième dimanche de novembre sous le nom de vente
des hospices de Beaune. Le résultat des ventes, qui se situe entre 1,8 et
5,2 millions d'€uro pour les meilleures années ainsi que les dons, est, depuis
cinq siècles, consacré entièrement aux fonctionnements charitable et religieux
des anciens hospices et des nouvelles institutions hospitalières civiles et
laïques.
Les Hospices
de Beaune, devenus aujourd'hui musée, ont été modernisés avec les Hospices
Civils de Beaune qui emploient à ce jour 700 salariés et finance :
-
Le Centre
Hospitalier Philippe Le Bon de court séjour de Beaune, ouvert en 1971
-
Le Centre
Nicolas Rolin de long et moyen séjour
-
Deux
structures d'hébergement pour personnes âgées dépendantes : l'Hôtel-Dieu et la
Charité
Renseignements d'ordre général
Hospices de Beaune Site internet : www.hospices-de-beaune.com Email : hospices.beaune@ch-beaune.fr Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI
Chèque à l'ordre de "Hospices de Beaune" |