18000 |
![]() 18 - BOURGES Cathédrale Saint-Etienne - Bourges Rosace du Grand Housteau ![]() |
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2015 |
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Cathédrale Saint-Etienne / Bourges / Rosace du Grand Housteau |
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Epuisée |
18000 |
![]() 18 - BOURGES Cathédrale Saint-Etienne Bourges (vue aérienne) ![]() |
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2012 |
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Cathédrale Saint-Etienne / Bourges (vue aérienne) |
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Epuisée |
18000 |
![]() 18 - BOURGES Cathédrale Saint-Etienne Bourges (vue des jardins) ![]() |
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2010 EVM |
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Cathédrale Saint-Etienne / Bourges (vue des jardins) |
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Epuisée |
Bourges
est une commune située dans la région Centre, dans le département du Cher.
La Cathédrale
Saint-Étienne de Bourges, construite entre la fin du XIIe et la fin du XIIIe
siècle est le siège du diocèse de Bourges. C'est un des joyaux de l'art gothique
en France.
Son plan
unique, son tympan, ses sculptures et ses vitraux sont particulièrement
remarquables. Admirable par ses proportions et l'unité de sa conception, elle
témoigne, par-delà sa beauté architecturale, de la puissance du christianisme
dans la France médiévale. Son style précurseur fait que cette cathédrale reste
un exemple exceptionnel dans l'architecture gothique.
La cathédrale
Saint-Étienne de Bourges a été consacrée le 13 mai 1324. Comme toutes les
églises construites avant la séparation de l'Église et de l'État, elle
appartient maintenant à l'État français. Elle a été classée monument historique
dès 1862.
Conformément
à la loi Malraux de 1962, le centre historique de Bourges est une zone protégée
depuis 1965.
La cathédrale
a été inscrite en décembre 1992 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Dans son rapport d'évaluation pour décider de l'éventuelle inscription du
monument en tant que bien culturel sur la liste, la commission de l'UNESCO
relève que « la cathédrale de Bourges revêt une très grande importance dans le
développement de l'architecture gothique et de par le fait qu'elle constitue un
symbole de la puissance de la religion chrétienne dans la France du Moyen Âge.
Cependant ses qualités fondamentales restent sa beauté frappante, résultant
d'une gestion magistrale d'un espace aux proportions harmonieuses et d'une
décoration de la plus haute qualité ».
En 1195,
Henri de Sully, archevêque de Bourges, frère d’Eudes de Sully, évêque de Paris
fait une donation au chapitre de la cathédrale de Bourges.
Cette
donation sera le point de départ de la construction d'une nouvelle cathédrale à
Bourges, destinée à remplacer la cathédrale romane, jugée trop petite, datant
des XIe et XIIe siècles, dont nous ne connaissons pas grand chose. On sait
seulement qu'il y a eu sur le site un centre de culte chrétien depuis le IIIe
siècle, à l'époque où la ville romaine d'Avaricum abritait la première
communauté chrétienne de Gaule. Quatre édifices se succédèrent sur le lieu de
l'actuelle cathédrale : des cryptes monumentales furent érigées par saint Ursin
au IIIe siècle, saint Palais, archevêque au IVe siècle, et Raoul de Turenne,
archevêque au IXe siècle. Gozlin, archevêque de sang royal - il était le frère
de Robert II le Pieux -, fut le constructeur de la première cathédrale romane,
au début du XIe siècle.
Bourges,
ville royale depuis 1100, était située à l’époque à la limite sud du domaine
royal, à quelques lieues de l’Aquitaine, possession anglaise. L’archevêque de
Bourges avait d'ailleurs le titre de « Primat d’Aquitaine » et son autorité,
souvent contestée, s’étendait jusqu’à Bordeaux.
Cette
nouvelle cathédrale est le premier édifice gothique construit au sud de la
Loire, et elle apparaissait d’une grande importance aussi bien pour le prestige
du roi de France, que pour celui de l’archevêque. Figure de proue du domaine
capétien face au midi de la France, la cathédrale Saint-Etienne de Bourges se
devait d'être unique dans sa conception. Il fut donc décidé de réaliser un
édifice de grande envergure, comparable à Notre-Dame de Paris, et d'innover.
Pour ce
faire, il fallait construire au-delà du vieux mur d’enceinte gallo-romain sur
lequel s’était appuyé le chœur roman et déborder dans les fossés. La différence
de niveau nécessitait la construction d’un soubassement qui anticipe exactement
le plan du chevet. C’est l'église basse que l’on appelle à tort la crypte.
La
construction fut entreprise dès 1195, et en 1214 près de la moitié du bâtiment -
à un peu plus du chœur actuel - était achevée.
Le plan de la
nouvelle cathédrale est simple, mais harmonieux. Il s'agit d'une forme de
basilique avec des chapelles qui entourent la nef. Ce qui rendra le nouvel
édifice remarquable, ce sont la perspective des murs latéraux et l'unité de
l'espace intérieur. Au départ, l'archevêque Henri de Sully, semble s'être
inspiré du plan de Notre-Dame de Paris. Mais, il meurt en 1199. Son successeur
l'archevêque Guillaume de Dangeon, ancien abbé cistercien, prend une part
importante dans le développement du chantier et dans la définition du programme
iconographique. Le décès de Guillaume en 1209, bientôt suivi de sa canonisation,
entraîne un afflux de dons de la part des fidèles et des pèlerins.
Après une
interruption d’une dizaine d’années, la deuxième campagne de construction - gros
œuvre de la nef et de la façade occidentale - commence en 1225 et se poursuivra
jusqu’en 1230. A cette date le gros œuvre est terminé.
Ensuite, les
travaux de la façade ont été effectués au ralenti. En 1313, il fallut étayer la
tour sud, dans laquelle étaient apparues des fissures, en implantant un énorme «
pilier butant ». Il n'a jamais été possible, en raison de cette fragilité, d'y
implanter des cloches, d'où son nom de « tour sourde ». D’autres travaux de
consolidation de la façade furent entrepris, et la tour nord était encore
inachevée lors de la consécration de la cathédrale le 13 mai 1324.
Les
architectes qui ont succédé au premier Maître de Bourges - dont on ignore le nom
- ont su préserver la cohérence et la simplicité apparente du programme,
l'absence de transept contribuant à l'effet d'unité de l'espace.
Lorsqu’on
voulut achever la tour nord, à la fin du XVe siècle, celle-ci s’écroula, en
1506, et fut reconstruite en harmonie avec la façade gothique bien qu'elle
comporte certains éléments décoratifs Renaissance. On l'a appelée la « tour du
beurre », parce qu’elle fut en partie financée par les sommes versées par les
fidèles et qui leur valurent d'être dispensés de jeûne pendant le carême.
Lors des
guerres de religion, en 1562, Bourges ayant été prise par les Protestants, les
sculptures de la cathédrale furent gravement endommagées.
La face
occidentale est la plus large des édifices gothiques de France (plus de 40 m),
avec cinq portails, tous à double porte, correspondants exactement aux cinq
nefs, dont les sculptures sont particulièrement magnifiques. Le portail central
offre au regard la magnifique scène du jugement dernier.
D'un point de
vue architectural, Bourges a eu une influence sur d'autres cathédrales
européennes : La cathédrale Notre-Dame de Paris (construite antérieurement, mais
dont la voûte de la nef sera réalisée après le succès d'une innovation technique
de Bourges : l'arc-boutant), Le Mans, Coutances et Tolède.
La cathédrale
de Bourges surprend tant par son absence de transept que par son double
bas-côté. Cette particularité offre une perspective longitudinale continue que
la coupure traditionnelle d'un transept rompt ailleurs. La coupe transversale
offre un profil pyramidal. Cette disposition originale découvre un volume
intérieur unifié.
Les vitraux
de la cathédrale de Bourges sont pour une part du XIIIe siècle ; au XVIe siècle,
on ajouta de nouveaux vitraux, réalisés par l'artiste berruyer Jean Lecuyer.
Renseignements d'ordre général
Office de Tourisme de Bourges Site internet : www.bourges-tourisme.com Email : accueil@bourges-tourisme.com Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI
Chèque à l'ordre de "OT de Bourges" |
18000 |
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1997 |
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2001 | ||
2002 | ||
Cathédrale Saint-Etienne / Bourges |
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Epuisée |
Renseignements d'ordre général
Cathédrale Saint-Etienne Site internet : www.diocese-bourges.org Email : st-etienne.bourges@diocese-bourges.org Ouverture du site |
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