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![]() 13 - LES-SAINTES-MARIES-DE-LA-MER Les Saintes-Maries-de-la-Mer L'église fortifiée (le clocher) ![]() |
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Les Saintes-Maries-de-la-Mer / L'église fortifiée (le clocher) |
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![]() 13 - LES-SAINTES-MARIES-DE-LA-MER Les Saintes Maries de la Mer Jacobé, Salomé, Sara ![]() |
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Les Saintes Maries de la Mer / Jacobé, Salomé, Sara |
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En vente |
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1999 |
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2004 | ||
2006 MDP | ||
2007 | ||
Les Saintes-Maries-de-la-Mer / L'église fortifiée |
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Epuisée |
Le village
Les
Saintes-Maries-de-la-Mer (en occitan provençal: Lei Santas / Lei Santei Marias
de la Mar selon la norme classique ou Li Santo / Li Sànti Marìo de la Mar selon
la norme mistralienne, en occitan médiéval La Vila de la Mar / Nòstra Dòna de la
Mar) sont une ville, un lieu de pèlerinage et une station balnéaire de Provence,
dans le département des Bouches-du-Rhône.
Les
Saintes-Maries-de-la-Mer sont situées au sud de la France, en Camargue, sur la
côte méditerranéenne, à environ un kilomètre à l'est de l'embouchure du
Petit-Rhône. La commune, très étendue - la deuxième après Arles, sa voisine-
comprend essentiellement des terres alluviales et des marais. Les terres
agricoles sont situées à l'ouest de la commune, le long du petit-Rhône et les
marais à l'est où se trouve l'étang du Vaccarès. La commune vit essentiellement
de l'agriculture, de l'élevage (chevaux, taureaux camarguais) et surtout du
tourisme.
Même si
l'endroit des actuelles Saintes-Maries-de-la-Mer devait être un lieu
d'habitation très ancien, la première mention explicite qui est faite du village
date du IVe siècle. Elle nous vient du poète et géographe Festus Avienus, qui au
IVe siècle, signalant plusieurs peuplades dans la région, cite oppidum priscum
Ra, que le grand historien des Gaules Camille Jullian place à l'endroit des
actuelles Saintes-Maries-de-la-Mer. "Oppidum" signifiant forteresse et "priscum"
ancienne, ce serait donc « l'ancienne forteresse Ra ». Aviennus y voyait le nom
égyptien d'une île consacré à Râ, le dieu du Soleil et père de tous les dieux.
Mais, à l'ère des grandes influences chrétiennes, Râ se transforma en Ratis, mot
qui signifie bateau, radeau ou îlot.
En 513, le
pape Symmaque donne à Césaire le droit de porter le pallium et fait de lui son
représentant en Gaule. A cette époque, l'évêque d'Arles évangélise les campagnes
encore fortement imprégnées de cultes païens ou romains en transformant si
nécessaire d'anciens lieux cultuels en édifices chrétiens. Il crée ainsi un
monastère ou une église aux Saintes, ce qui confirme la présence probable d'un
temple païen plus ancien en ces lieux. Nous n'avons pas de datation exacte sur
la naissance de cette nouvelle appellation du village, mais il est transmis que
saint Césaire d'Arles ait légué par testament à sa mort en 542, Sancta Maria de
Ratis à son monastère. Le village devint donc Saintes Maries de la Barque (ou
Saintes Maries de Ratis), aussi nommé parfois Notre-Dame de la Barque (ou
Notre-Dame de Ratis).
Pendant
l'hiver 859-860, resté comme le plus rude du IXe siècle, les Vikings hivernent
en Camargue et selon toute vraisemblance, aux Saintes, avant d'entreprendre leur
razzia dans la basse vallée du Rhône jusqu'à Valence où ils sont arrêtés par
Gérard de Roussillon.
En septembre
869, les Sarrasins surprennent lors d'un raid en Camargue, l'évêque d'Arles
Rotland en train de superviser la mise en défense de la région. L'évêque fait
prisonnier, est échangé contre des armes, des esclaves, et autres richesses.
Malheureusement, les arlésiens ne récupèrent que son cadavre, habillé et mis sur
un siège par les Sarrasins au moment de la remise de rançon qui se tient
probablement sur la plage des Saintes-Maries-de-la-Mer, à l'embouchure du Rhône
de Saint-Ferréol, bras encore actif à cette époque.
L'église
telle qu'elle se dresse aujourd'hui date des XIe et XIIe siècles, les deux
dernières travées ayant toutefois été refaites en partie (partie supérieure des
murs et toit) au milieu du XVIIIe siècle. Le clocher a subi de son côté de
nombreuses réfections, l'actuel datant de 1901. C'est environ au XIIe siècle que
ce nom se transformera en Notre Dame de la Mer.
En 1448, sous
l'impulsion du roi René, « invention » (i-e découverte) des reliques des saintes
Maries Jacobé et Salomé. L'archevêque d'Arles, Louis Aleman n'assiste pas à
cette "invention", car il est excommunié depuis 1440 à la suite du concile de
Bâle; en son absence, l'autorité papale est représentée par son légat, Pierre de
Foix, l'archevêque d'Aix Robert Damiani et l'évêque de Marseille Nicolas de
Brancas. Les comptes rendus de l'époque signalent une église primitive à
l'intérieur de la nef actuelle. Pour certains, ce bâtiment pourrait correspondre
à une chapelle mérovingienne du VIe siècle.
La peste de
1720, qui tue la moitié de la population marseillaise et le tiers de celle
d'Arles, va épargner, contrairement à celle de 1348, la communauté des Saintes
qui s'oppose avec véhémence à l'accueil de réfugiés arlésiens.
A la
révolution, le culte est suspendu entre 1794 et 1797. Les créneaux de l'église
sont démolis et leurs pierres vendues; ils seront rénovés en 1873.
En 1838, le
village prend le nom des « Saintes-Maries-de-la-Mer » et peu après est mentionné
pour la première fois le pèlerinage des gitans.
Au début du
mois de juin 1888, Vincent Van Gogh qui vient d'arriver en Provence, fait un
court séjour de cinq jours aux Saintes. Il y peint notamment les barques sur la
plage et le village vu des dunes côtières.
Peu de temps
après au mois d'août 1892, est inauguré le train Arles - les Saintes, appelé le
« petit train ». La ligne, devenue non rentable à la suite du développement de
l'automobile, fermera en octobre 1953.
Dès les
années qui suivent la première guerre mondiale, le village reçoit la visite
d'artistes et d'écrivains : Hemingway en 1920, et plus tard celles des peintres
Picasso et Brayer dans les années 1950. De nombreux films y sont tournés, comme
Crin-Blanc en 1952 et D'où viens-tu Johnny ?, en 1963. En 1975, Bob Dylan y
passe quelques jours lors du pèlerinage du mois de mai.
En 1948, le
cardinal Roncalli, futur pape Jean XXIII, célèbre aux Saintes le cinq centième
anniversaire de l'invention des reliques.
Depuis 1960,
la cité vit principalement du tourisme dont le développement à compter des
années 1980 se veut mieux maîtrisé. Toutefois, cette évolution marquée par un
fort accroissement démographique, de 680 habitants en 1962 à environ 2500 en
2000, s'est réalisée avec de profonds changements au niveau
social-professionnel, avec la disparition des pêcheurs, agriculteurs au bénéfice
des commerçants et retraités souvent étrangers à la région, et sur le plan de
l'urbanisme, avec le creusement d'un port et la création de nombreux
lotissements.
Les Saintes
Sainte Sarah
ou Sainte Sara, connue aussi sous le nom de Sara-la-Kali (Sara la Noire), est
une sainte vénérée par les Rroms au Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue. Une
légende fait d'elle la servante des Maries honorées par la commune. Une autre
légende la tient pour une païenne de haute naissance, convertie à la religion
d'Abraham.
Sainte
Sarah viendrait de Haute-Égypte et serait la servante noire de Marie Salomé et
Marie Jacobé ; après la Crucifixion de Jésus, Marie-Salomé, Marie Jacob et Marie
Madeleine auraient dérivé sur une barque vers la côté française, au lieu dit
"Oppidum-Râ", ou Notre-Dame-de-Ratis (Râ devenant Ratis, ou barque) ; le nom
passant à Notre-Dame-de-la-Mer, puis Les Saintes-Maries-de-la-Mer en 1838.
D'autres versions de la légende incluent Joseph d'Arimathie, le porteur du saint
Graal. En France, le jour officiel de leur pèlerinage est le 24 mai. La fête de
sainte Sarah est le 19 août. Sa statue est tirée de la mer pour rejouer son
arrivée en France. Le film de Tony Gatlif Latcho Drom (1993) montre cette
cérémonie annuelle. Bien que la tradition des Maries soit assez ancienne (elle
apparaît dans la Légende dorée du XIIIe siècle), Sarah n'apparaît pas avant 1521
dans La Légende des Saintes-Maries de Vincent Philippon. Le culte de Sainte
Sarah ne connaît pas de traces avant 1800.
Sarah-la-Kali
(Sarah la noire) rappelle bien sûr la déesse indienne Kâlî (Bhadrakali, Uma,
Durga, et Syama) (Fonseca, 1995, 106-107). Cette appellation concorde avec
l'hypothèse de la provenance indienne des Rroms vers le IXe siècle. Elle serait
alors une manifestation syncrétique et christianisée de Kali. Durga, autre nom
de Kali, déesse de la création, de la maladie et de la mort, pourvue d'un visage
noir, est aussi immergée dans l'eau tous les ans en Inde. (Weyrauch, 2001, 262).
Sarah la noire rappelle aussi le culte de la Vierge noire, avec qui elle est
parfois confondue.
D'après Franz
de Ville (Tziganes, Bruxelles 1956),
Sarah était Rrom :
« L'un des
premiers membres de notre peuple à recevoir la première Révélation fut Sarah la
Kali. Elle était de naissance noble et dirigeait sa tribu sur les rives du
Rhône. Elle connaissait les secrets qui lui avaient été transmis... Les Roms à
cette période pratiquaient une religion polythéiste, et une fois par an ils
portaient sur leurs épaules la statue d'Ishtar (Astarté) et allaient dans la mer
pour y recevoir sa bénédiction. Un jour, Sarah eut une vision qui l'informa que
les saintes présentes à la mort de Jésus allaient venir, et qu'elle devait les
aider. Sarah les vit arriver sur leur embarcation. La mer était agitée, et le
bateau menaçait de se renverser. Marie Salomé jeta son manteau sur les vagues
et, l'utilisant comme un radeau, Sarah flotta vers les saintes et les aida à
atteindre la terre ferme par la prière. »
D'après la
tradition, le bateau transportait Marie Salomé, femme de Zébédée et mère de Jean
et Jacques le Majeur, Marie Jacobé, femme de Cléophas, mère de l'apôtre Jacques
le Mineur et possible cousine de la Vierge Marie, Marie Madeleine, Sainte Sarah,
Lazare, Marthe, la sœur de Lazare, Saint Maximin et Saint Sidonius.
Renseignements d'ordre général
Eglise des Saintes Maries de la Mer Site internet : www.saintesmaries.com Email : info@saintesmaries.com Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI
Chèque à l'ordre de "Eglise des Saintes Maries de la Mer" |