13006 |
13006 MARSEILLE Frédéric Mistral 1914 - 2014 Centenaire du décès du poète provençal 1830-1914 |
|
2014 | ||
Frédéric Mistral / Centenaire du décès du poète provençal |
||
En vente |
Joseph Étienne Frédéric Mistral,
fils de
ménagers
aisés (François Mistral et Adélaïde Poulinet) est un
écrivain
et
lexicographe
français
de
langue d'oc.
Il est né le
8
septembre
1830
à
Maillane
(Bouches-du-Rhône) dans un mas nommé « Le mas du
juge », où il est mort le
25
mars
1914
et inhumé.
Mistral
a eu trois demeures successives à Maillane, le mas du Juge, un domaine de 25
hectares situé entre Maillane et Saint-Rémy, propriété de la famille Mistral en
1803,
la maison du Lézard et celle qui est connue sous le nom de Museon
Frederi-Mistral.
Durant
toute sa jeunesse passée aux pieds des
Alpilles,
au milieu des champs d'oliviers
et des agriculteurs, il
va, dès l'âge de sept ans, à l'école de
Maillane.
Puis, en
1839,
il est inscrit au pensionnat de
Saint-Michel-de-Frigolet.
Il n'y restera que deux ans, cet établissement ayant fermé, il est placé au
pensionnat Millet d'Avignon.
En
1845,
il est logé au pensionnat Dupuy, il fait connaissance du surveillant
Joseph Roumanille
qui va bouleverser sa vie.
Frédéric Mistral continu son apprentissage et
décroche son baccalauréat à Nîmes, en 1847. Il retourne alors au mas familial
pour s'occuper de la terre. Mais au bout d'une année, il se rend compte que ce
n'est pas là sa passion. Il se rend alors à Aix-en-Provence, pour étudier le
droit et découvre à Aix la vie des théâtres et s'initie aux œuvres des
troubadours. Au bout de trois années d'études, Mistral, diplômé, décide de
nouveau de rentrer à Maillane. Nous sommes en 1851, et c'est un moment important
où il prend conscience de sa véritable envie.
Frédéric et sa mère contraint de quitter le mas du Juge, en
1855,
après la mort de son père, s'installent alors dans une petite maison familiale,
au sud du village, la Maison du Lézard, après y avoir fait installer un cadran
solaire orné de ce petit reptile.
Il commence un poème épique en douze
chants, Mirèio (Mireille) qui sera publié en 1859. Cette œuvre reste aujourd'hui
comme le plus grand chef d'œuvre de la poésie provençale, et même française.
Mistral se lance aussi dans un travail de monacal pour devenir l'auteur de Lou
Tresor dóu Felibrige qui reste à ce jour le dictionnaire le plus riche de la
langue occitane, et l'un des plus fiables pour la précision des sens.
Mistral
quitte la maison du Lézard en
1875,
et emménage dans la maison qu'il avait faite construire à Maillane, juste devant
la Maison du Lézard. Un an plus tard, le
27
septembre
1876,
il épouse à
Dijon,
Marie Louise Aimée Rivière, et la même année il est
élu
Capoulié (Président) du Félibrige en 1876. Mistral est reçu membre de l'Académie
de Marseille en 1887 et obtient en 1904 le prix Nobel de littérature pour
l'ensemble de ses œuvres.
Il
consacre le montant de ce prix à la création du
Museon Arlaten
à
Arles.
Dans
son testament du
7
septembre
1907,
Mistral a légué à sa commune de Maillane, sa maison avec les objets d'art, les
tableaux, les gravures, les livres et la bibliothèque qu'elle contient, afin
qu'on en fasse le musée et la bibliothèque de Maillane, et aussi les meubles qui
sont dans la maison à condition qu'ils n'en soient pas enlevés.
Renseignements d'ordre général
Association "Des chevalets et un poète"
1, avenue Jules Cantini Site internet : CDC Frédéric Mistral Email : cdcmistral@free.fr Ouverture du site |
Comment s'y rendre
VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente NON |